Notes bibliogr. Index.

Qu’ont en commun les différents types d’architectures orientalistes, « arabisances », « néomauresques » voire « méditerranéennes », élevées en Algérie, en Libye, au Maroc et en Tunisie à l’époque coloniale, avec les créations postcoloniales qui intègrent des éléments du répertoire de l’architecture traditionnelle et du patrimoine vernaculaire maghrébin ? Cet ouvrage qui porte sur l’ensemble des architectures contemporaines du Maghreb s’inspirant des modèles patrimoniaux et traditionnels locaux propose de comprendre la posture des acteurs qui ont délibérément introduit ces référents dans la production bâtie. Les auteurs de cet ouvrage, des chercheurs issus des différentes disciplines des sciences humaines et sociales, reviennent sur le sens que donnent les différentes sociétés actives au Maghreb aux XIXe et XXe siècles à ces architectures ; ils analysent les mécanismes selon lesquels ce type de construction s’est fabriqué à partir d’objets traditionnels et patrimoniaux, porteurs de différentes mémoires.